Le salsero colombien découvert en France grâce à sa superbe reprise de « Ne Me Quitte Pas » en 1996 est enfin de retour avec un nouvel album, Amame, décrit par son auteur comme « un rêve musical, un album hommage à la musique latine de New York ».
Ray Barretto, Tito Puente, Machito, Mario Bauza, Chico O’Farrill et bien d’autres grands musiciens latinos qui ont fusionné avec la communauté afro des États-Unis sont les références de Yuri, et Amame leur rend un hommage sincère avec des compositions actuelles où se mêlent des lignes mélodiques pop et des percussions urbaines, plus une section de cuivres à l’Américaine (trompette, trombone et saxo). « C’est un album qui a un lien particulier avec la ville de New York, la salsa qui s’y est développée et les musiciens qui lui ont donné vie. Cette mégalopole est l’épicentre où a été créée cette grande musique, et je tiens aussi à honorer les ingénieurs du son américains, qui avec leurs connaissances techniques et leur sensibilité ont contribué à la rendre si riche ».
La musique de Yuri est née à Paris, à une époque où l’on parlait encore de « World Music », quand il chantait au métro Saint-Michel et décida d’abandonner ses études d’économie pour se plonger à temps plein dans la musique. Depuis, Yuri a porté son message francophile à travers le monde, du continent africain au Maghreb en passant par l’Asie, l’Orient, les Caraïbes et l’Amérique, proposant une pensée ouverte nourrie par la rencontre d’artistes comme Cesaria Evora, Emir Kusturica, Goran Bregovic, Amadou & Mariam, Alpha Blondy, Salif Keita, Youssou N’Dour, Rachid Taha, Khaled, Faudel et Cheb Mami. « C’est de là qu’est né mon amour des cultures et des musiques du monde : De la France. C’est ma rencontre musicale avec les cultures du monde, et pour cette raison je tiens à remercier particulièrement la ville de Paris et la ville de New York, plus particulièrement la communauté latino-américaine de la Big Apple, qui s’est battue et a créé ce genre musical que j’interprète, la salsa ». Le premier single de l’album, « Aqui Llegamos », est porteur d’un texte fort, évoquant ses racines afro-caribéennes et afro-colombiennes ainsi que les temps maudits de l’esclavage. Que les fans de Yuri se rassurent, l’amour est lui aussi au cœur de ce nouveau projet avec la chanson « Amame » et le très nostalgique « Morir de Amor », porté par un irrésistible piano et des arrangements qui groovent avec finesse. Enregistré dans le New Jersey et mastérisé à Buenos Aires, Amame marque le grand retour d’un salsero international, bientôt en concert dans toute la France du 31 mai au 13 juillet. Bienvenido de vuelta, Yuri !